(Source : Itavi d’après SSP, douanes)
2024 confirme le redémarrage de la production de volailles en France après la crise d’influenza aviaire dont a été victime la filière. La campagne de vaccination des canards, débutée en octobre 2023, a enrayé la résurgence du virus dans les élevages, permettant une reprise de la production à +2 % en 2023 vs 2022.
Le succès de la vaccination s’est confirmé en 2024, confirmant l’exemplarité de la France en la matière et la nécessité pour l’État de continuer l’accompagnement. Les quelques foyers apparus ont été rapidement maîtrisés pour éviter toute propagation. La reprise s’est ainsi accélérée, avec une production en hausse de +12,1 % vs 2023. La production française de volailles a ainsi retrouvé son niveau d’avant-crise, à +1,1 % par rapport à 2019.
Pour rappel : De 2021 à mi-2023, la filière volaille française a été victime d’une épizootie d’Influenza Aviaire aussi violente qu’inattendue, tant en matière d’ampleur que de durée. Tous les types d’élevages et toutes les espèces ont été concernés. Sur la saison 2021-2022, 1 400 foyers ont été identifiés et 25 millions de volailles touchées. Sur la saison 2022-2023, 402 élevages et 3 à 4 millions d’animaux supplémentaires ont été concernés.
Le rebond sur 1 an est particulièrement marqué pour les canards, durement touchés par l’épizootie. La production des canards reprend à +36, 8 % en 2024 vs 2023 mais reste inférieure de -13,9 % vs 2019. Mis à part le poulet, en progression de +10,6 % par rapport à l’année de référence 2019, toutes les autres volailles restent en retrait : -19,4 % pour la dinde, -24,3 % pour la pintade. Le poulet atteint une production record.
Le poulet représente 72 % des volailles élevées en France en 2024. Cette proportion était de 73,2 % sur l’année 2023. Ils sont suivis des dindes (15 %), des canards (env. 11 %) et des pintades (env.1 %).
La proportion des poulets dans la production française a régulièrement augmenté depuis 2000, où ils représentaient 50,6 % de la production. Une proportion qui a grimpé à 60,9 % en 2010 puis à 68,2 % en 2020 et 70 % en 2021.
(Source : ITAVI d’après Synalaf)
Les mises en place de poulets fermiers sous signes de qualité se stabilisent en 2024, -1% en élevage Label Rouge, +1% en bio par rapport à 2023. Et dans ce contexte, on note que les volumes de mises en place repartent à la hausse depuis 7 mois.
Mode d’élevage traditionnel, respectueux du bien-être animal et de l’environnement, le Label Rouge garantit officiellement un niveau de qualité supérieure aux produits similaires. Pour l’attester, des analyses sont menées tous les ans par des experts en laboratoire, complétées de tests à l’aveugle avec des panels de consommateurs.
Créé en 1960 en France, à l’initiative de producteurs de volailles fermières traditionnelles, le Label Rouge a été attribué pour la première fois au poulet de chair dès 1965. L’obtention du signe officiel de qualité Label Rouge est soumise au respect d’un cahier des charges exigeant, comprenant des conditions d’élevage strictement définies. Dès qu’elles ont des plumes, les volailles ont ainsi accès à un vaste parcours en plein air qui doit être, en majeure partie, recouvert de végétation, et qui doit disposer d’espaces arborés, comprenant 20 arbres ou arbustes minimums ou encore de haies.
Ces aménagements naturels sont implantés par l’éleveur pour favoriser la sortie et le séjour des volailles fermières Label Rouge à l’extérieur. Chaque poulet Label Rouge dispose de 2 m2 minimum d’espace extérieur pour le « plein air » (environ 1 hectare par bâtiment) et d’une étendue illimitée pour les élevages « en liberté ».
Les poulets Label Rouge sont élevés dans des poulaillers de petite taille (400 m2 maximum par bâtiment) avec de la lumière naturelle. Les sites ne peuvent pas comporter plus de 4 bâtiments, dans lesquels la densité maximum est de 11 poulets par m2. Les poulets Label Rouge sont élevés ainsi durant 81 jours minimum avant d’être commercialisés.
Les 5 grands principes de l’élevage de volailles bio :
Les poulets bio évoluent en plein air ou en liberté, par petits groupes, dans de grands espaces herbeux et ombragés. Chaque poulet a accès à un espace de plein air de 4 m² minimum, sur un parcours conduit selon les principes de l’agriculture biologique. En intérieur, la densité maximale est fixée à 10 poulets par m². En bio, les poulets bénéficient d’une alimentation végétale issue de l’agriculture biologique conformément à la réglementation, sans OGM ni intrants chimiques de synthèse.
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