Pour enrayer les importations de façon significative et permettre aux Français de consommer des volailles françaises, la filière vise la construction de 400 poulaillers à 5 ans, au rythme de 80 nouveaux poulaillers par an. Il est en effet urgent d’agir pour reprendre des parts de marché sur les importations et mettre un terme à leur concurrence déloyale en raison de leurs moindres contraintes réglementaires. Une ambition qui demande le soutien de tous : autorités comme citoyens. Les autorités doivent ainsi stopper la multiplication des contraintes administratives et réglementaires, alors que la filière française répond déjà à des règles parmi les plus strictes du monde et qu’elle est engagée dans de bonnes pratiques volontaires, via son Pacte Ambition et bientôt sa démarche de responsabilité sociétale. De leur côté, les consommateurs doivent également devenir acteurs de leurs choix en demandant l’origine de leurs volailles, en particulier en restauration, et en acceptant l’installation de poulaillers sur leurs territoires.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
Alors qu’environ 1 poulet sur 2 est aujourd’hui importé sur le marché français, 88 % de la population s’accorde à dire que les importations de volailles constituent une menace pour le maintien de la filière française et des emplois sur le territoire.
Conscients du risque, les Français sont ainsi 93 % à estimer que le modèle de diversité des élevages de volailles françaises doit être préservé et encouragé.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
Pour limiter la concurrence déloyale des volailles à bas coût venue de l’étranger, les Français se prononcent massivement pour des actions gouvernementales. Ils sont 89 % à se déclarer en faveur de la mise en place de mesures gouvernementales en ce sens.
Les professionnels de la filière demandent à la France de dénoncer la conclusion arbitraire de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. La conclusion de cet accord n’a en effet pour l’heure qu’une portée politique et n’a pas force de loi sans une ratification complète. L’unanimité des États membres est requise pour la ratification des accords mixtes, qui relèvent à la fois des compétences de l’Union européenne et des États membres. La filière compte sur la détermination du Président de la République pour réaffirmer publiquement son opposition résolue à cet accord et à annoncer l’application du droit de veto de la France. La filière souligne en outre que les députés ont également demandé au Gouvernement de s'opposer fermement à la Commission européenne sur le sujet. Les 500 000 tonnes de filets de poulet brésilien qui arrivent en Europe chaque année et sans clauses miroirs sont déjà suffisantes !
ANVOL demande que toutes les importations actuelles soient soumises aux mêmes obligations que les volailles françaises, et non à leur simple équivalence, en particulier en ce qui concerne les réglementations liées aux antibiotiques, facteur de croissance et à la déforestation. Ainsi, alors que l’Union européenne interdit l’importation de soja déforestant, elle ouvre ses frontières aux poulets brésiliens qui consomment du soja en provenance de zones déforestées. Par ailleurs, la mise en œuvre de mesures miroirs ne sera valable que si un dispositif de contrôle du respect de ces mesures sur place et aux frontières est mis en œuvre.
Les professionnels se félicitent que le Gouvernement ait entendu leurs difficultés face à l’arrivée massive de poulets ukrainiens en Europe. Cependant, à 192 000 tonnes de volailles annuelles, le volume de référence au-delà duquel la clause de sauvegarde se déclencherait est beaucoup trop élevé et, en 2024, le volume importé a atteint 99 % de ce seuil. C’est pourquoi, lors des prochaines renégociations avec l’Union européenne, les professionnels demandent, à minima, de ne pas revenir sur ce quota et en appelle surtout à réduire ce seuil. Pour protéger le marché de l’afflux de poulets à bas coût, ils demandent que la clause de sauvegarde revienne à un niveau identique à la période précédant le conflit avec la Russie : 90 000 tonnes. En effet, s’ils soutiennent bien entendu le peuple ukrainien dans ce contexte de guerre, la filière estime injuste que son secteur supporte une part aussi importante de la charge collective.
Si l’interprofession salue la volonté du Gouvernement de renforcer le contrôle de l’étiquetage de l’origine de la volaille, elle demande également l’élargissement de son obligation à tous les produits et tous les modes de distribution. En effet, s’il est déjà obligatoire pour la volaille crue (fraîches réfrigérées, surgelées ou congelées) vendue en magasin, Il est indispensable que l’obligation s’étende définitivement à la restauration et à l’ensemble de produits élaborés et transformés. Des annonces dans ce sens doivent être concrétisées rapidement ».
Au-delà de cette extension, la filière demande que l’identification soit claire et précise et indique le pays d’origine de la volaille et non une zone géographique, comme « origine UE ou non UE ». Il en va de la transparence et de l’information due aux consommateurs.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
Parmi les consommateurs de volailles qui vont au restaurant, 74 % jugent important de savoir clairement si la volaille servie est bien d’origine française.
Une volonté également affichée lorsqu’ils achètent des plats préparés : 71 % des consommateurs jugent également important de savoir que la volaille est d’origine française.
(Source : enquête ANVOL / CSA 2024)
79 % des Français déclarent leur soutien aux projets de construction annuelle de 80 nouveaux poulaillers sur 5 ans pour faire baisser les importations. Cependant, dans le même temps, 53 % des Français se disent réticents à accepter l’installation de poulaillers à proximité de leur domicile.
La grande majorité des consommateurs de volailles – 86 % – jugent important pour eux d’acheter des volailles d’origine 100 % française. (Source : enquête ANVOL / CSA 2024)
L’Interprofession leur rappelle que l’identification de l’origine est d’ores et déjà obligatoire pour les volailles vendues en magasin et pour les volailles fraîches réfrigérées, surgelées ou congelées proposées dans les restaurants.
ANVOL les encourage à systématiquement s’informer sur l’origine des viandes qu’ils consomment afin d’éclairer leur choix.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
Le logo « Volaille Française » est connu des Français, qui sont 82 % à déjà l’avoir vu ou en avoir entendu parler. Ils sont également 82 % à savoir que ce logo signifie que la volaille est née, élevée et abattue en France. La présence du logo sur les volailles est considérée comme un élément qui peut influencer positivement l’achat pour 81 % des consommateurs de volailles.
Pour reconnaître les volailles 100 % françaises, il suffit de se fier au logo “Volaille Française” figurant sur les produits. Il s’agit d’un logo officiel, qui a été créé par les professionnels avec le soutien du ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Il garantit que tout le parcours de la volaille a bien eu lieu en France et qu’elle a bénéficié du savoir-faire reconnu des professionnels de la filière avicole française et de leur volonté de fournir les meilleures volailles possibles, dans les meilleures conditions ! Choisir une volaille porteuse du logo « Volaille Française » représente l’assurance de pouvoir choisir un produit issu d’une volaille née, élevée, nourrie, abattue, découpée et transformée en France.
Les exigences du logo « Volaille Française » dépassent même celles de la réglementation en vigueur : un vrai plus par rapport aux volailles à bas coûts importées de pays dont les critères sont bien différents des nôtres !
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