En fin d’année 2020, les Volailles Françaises ont bien été de la fête ! ANVOL tient d’ailleurs à remercier les consommateurs de leur solidarité envers les professionnels de la filière. En magasins, les volailles proposées se sont très bien vendues, allant même parfois jusqu’à des situations de ruptures à quelques jours des fêtes. Cependant, l’actualité de ce début d’année 2021 s’est assombrie et les professionnels sont inquiets pour l’avenir de leur filière. Ils doivent en effet faire face à trois défis majeurs: la flambée du cours des matières premières, la lutte contre l’influenza aviaire et le manque de visibilité sur leurs activités liées à la restauration.
Depuis plusieurs mois, les éleveurs sont confrontés à la hausse des cours des matières premières composant l’alimentation de leurs volailles. Sur le dernier semestre 2020, les cours ont progressé fortement sur les marchés mondiaux. En décembre 2020, l’indice ITAVI qui mesure ces évolutions affichait une hausse de 18% par rapport à la même période en 2019. Cette flambée a une incidence très importante puisque l’alimentation représente de 60 à65% du coût total de la production d’une volaille. Et, d’après les prévisions de l’ITAVI, la situation devrait se poursuivre tout au long du 1ersemestre 2021, avec des hausses estimées des différentes matières premières de plus de 20%par rapport au même semestre de l’année précédente.
Aussi, l’interprofession demande à l’ensemble des maillons de la filière de prendre en compte l’évolution de ces indicateurs et la hausse importante du coût de production. Il s’agit d’assurer la pérennité de l’activité des éleveurs de volailles,l’approvisionnement du marché et de préserver la diversité des volailles françaises.
Les professionnels de la filière des volailles françaises sont frappés de plein fouet par un virulent épisode d’influenza aviaire. L’épizootie touche essentiellement le sud-ouest, région historique de production sous Label Rouge, et concerne tous les élevages de volailles,qui sont par conséquent soumis à des abattages et de fortes contraintes de circulation. Les professionnels sont également confrontés à la fermeture de certaines frontières les empêchant d’exporter.
Depuis le début de la crise, l’Interprofession est mobilisée avec les Pouvoirs publics afin de maîtriser cette épizootie et de mettre en place un système d’indemnisation des éleveurs et acteurs de la filière.De plus, les professionnels,sur la base de l’avis des scientifiques, travaillent à de nouvelles dispositions afin de proposer des mesures qui permettront de préserver les élevages de volailles d’une nouvelle épizootie l’année prochaine.
Ces dernières années, la Restauration Hors Domicile, qui représente plus du quart des débouchés du marché des volailles, a joué un rôle majeur dans la progression de la consommation globale des volailles en France.Mais, en 2020, la crise sanitaire a rompu cette dynamique. Aujourd’hui, les professionnels de la filière des volailles françaises sont très inquiets du manque de visibilité sur la reprise de ce secteur déterminant. Dans ce contexte, certains éleveurs vivent sous la menace de devoir abandonner leur activité, notamment dans les petites filières des canards, pintades, cailles et pigeons.
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