Pour valoriser son savoir-faire, répondre aux nouvelles attentes sociétales et lutter contre les importations à bas coûts, l’Interprofession a lancé en 2020 son Plan Ambition ANVOL 2025. Elle s’est en particulier fixé 6 objectifs à atteindre en 5 ans :
en proposant des volailles standards dont une partie en ECC- European Chicken Commitment) ou sous démarche qualité (Label Rouge, bio, CCP - Certification de Conformité Produit) selon les besoins de la consommation à domicile et de la RHD.
20 % élevées dans des systèmes avec parcours extérieurs (Label Rouge et Bio) et 30 % dans des poulaillers équipés de fenêtres.
déploiement de deux applications, l’une pour un audit complet des élevages (EVA) et l’autre concentrée sur le bien-être animal (EBENE) en complément des contrôles déjà effectués en Label Rouge et Bio.
participation des entreprises de nutrition animale à la plateforme DURALIM pour développer les approvisionnements en matières premières françaises (80 % aujourd’hui) et en matières importées durables.
poursuite de la diminution de l’utilisation des antibiotiques avec un objectif de -5 % de réduction supplémentaire d’ici 2025 pour atteindre -60 % vs 2010.
il s’agit de maintenir la dimension familiale des élevages standards, pouvant accueillir en moyenne 40 000 volailles, tandis que ce nombre est 3 fois supérieur dans les autres pays européens et jusqu’à 50 fois dans des pays comme le Brésil ou l’Ukraine.
En lançant son Pacte Ambition 2025 en début d’année 2020, la filière s’est volontairement fixé des objectifs ambitieux à atteindre en 5 ans afin de répondre aux attentes des consommateurs-citoyens. Les professionnels se sont largement mobilisés et les premiers résultats sont déjà là.
Ils ont notamment diminué drastiquement l’utilisation des antibiotiques de plus de 60 % depuis 2011, mis en place des audits sur leurs bonnes pratiques en matière de bien-être animal, de biosécurité, … Pour toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs et quand cela est possible d'un point de vue économique, de nombreux éleveurs standards ont équipé leurs poulaillers de fenêtres ou de jardins d’hiver pour donner un accès à leurs animaux à la lumière extérieure. De plus, la filière est désormais prête à répondre à la demande de consommateurs en European Chicken Commitment - ECC, qui reste néanmoins très faible.
Aujourd’hui à mi-parcours, ANVOL vient de lancer une grande enquête afin de dresser un état de lieux objectivé des avancées. Les premiers résultats devraient être disponibles début 2024.
Alors qu’elle est aujourd’hui en phase de redémarrage après la déflagration qu’a constituée pour elle l’épizootie d’influenza aviaire ininterrompue de 2021 à mi-2023, la filière doit pouvoir continuer ses avancées volontaires, sur un rythme économiquement viable. Ainsi, afin d’éviter d’accentuer le phénomène de distorsion de concurrence avec les pays tiers, la filière Volaille Française demande le maintien des normes européennes actuelles en matière de bien-être animal et d’environnement (directive IED) pour les élevages et les entreprises. Toute évolution réglementaire doit être conditionnée à la mise en œuvre préalable des clauses miroirs dans le cadre des accords commerciaux en cours.
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