Durant ces deux jours en Bourgogne, nous vous invitons à rencontrer et échanger avec les professionnels de la filière françaises des volailles de chair, qui œuvrent chaque jour à répondre à la hausse de la demande des consommateurs. Ces passionnés s’attachent à fournir des volailles de qualité, dans le respect d’une réglementation parmi les plus strictes du monde et des bonnes pratiques volontaires. Ils luttent contre des importations déloyales à bas coûts pour contribuer à la souveraineté alimentaire du pays et préserver leur modèle de diversité unique en son genre, tant en termes d’espèces (dinde, pintade, canard, caille, pigeon, oie, poulet, coquelet) que de systèmes de production (conventionnel, certifié, Label Rouge, bio).
Les volailles connaissent un vrai succès dans les assiettes des Français. Il s’agit même de la seule viande à avoir enregistré une croissance de la consommation dans le pays en 2023 : +3,6 % au global par rapport à 2022 (consommation à domicile + hors domicile). Avec 28,8 kg consommés sur l’année, elle est la deuxième viande préférée des Français, juste derrière le porc. En 2024, le rythme de la hausse s’accélère : +11,4 % de consommation globale sur sept mois, comparé à la même période en 2023.[1]
En Bourgogne comme dans toute la France, les professionnels de la filière sont fortement mobilisés pour répondre à cet enthousiasme. Sur le terrain, les élevages ont tout mis en œuvre pour redémarrer en 2023, après deux années d’une influenza aviaire dévastatrice. Ils ont réussi à augmenter leur production de +2 % comparé à 2022 et la reprise continue cette année. Sur sept mois 2024, la production française de volailles a ainsi bondi de +17,1 % par rapport à sept mois 2023. Cependant, elle n’est encore qu’à + 1,9 % par rapport aux sept premiers mois de 2019 alors que, dans le même temps, la demande nationale a fait un bond de +14,5 %, entraînée par la hausse spectaculaire des poulets (+24,3 %), laissant ainsi la place aux importations.
4 volailles consommées sur 10 sont aujourd’hui importées en France et le chiffre grimpe à près d’1 poulet sur 2. Pour enrayer la tendance, la filière vise la construction de 400 poulaillers à 5 ans, au rythme de 80 nouveaux poulaillers par an. Une ambition que les autorités doivent accompagner en stoppant la multiplication des contraintes administratives et réglementaires, alors que la filière française répond déjà à des règles parmi les plus strictes du monde et qu’elle est engagée dans de bonnes pratiques volontaires, via son Pacte Ambition. Il est en effet urgent d’agir pour reprendre des parts de marché sur les importations et mettre un terme à leur concurrence déloyale en raison de leurs moindres contraintes réglementaires.
DP Voyage ANVOL Val[1] Source : Itavi d’après SSP, douanes. Consommation apparente (production + importations - exportations)
Abonnez-vous à notre newsletter
Les articles récents
Catégorie
Archives
l’actualité dans votre boîte mail
restez informé de toute l’actualité anvol
Navigation
LES CATÉGORIES
Les plus récents