(Source : Itavi d’après SSP et Douanes)
En 2024, la consommation française apparente globale[1] (consommation à domicile + hors domicile) a progressé de +9,8 % comparé à 2023, contre +3,8 % en 2023 vs à 2022. Chaque Français a consommé 31,6 kg de volailles sur l’année, dont 24,9 kg uniquement de poulets. Depuis 2019, la consommation de volailles a progressé de +15 %.
La volaille grimpe ainsi sur la 1re marche du podium de la viande la plus consommée en France, passant devant le porc.
Avec un total de 2,16 millions de tonnes de volailles consommées en 2024, la France reste, à l’échelle de la population, le premier pays consommateur de viande de volaille de l’Union européenne (hors Royaume-Uni). Le Portugal est quant à lui en tête de la consommation européenne ramenée à chaque habitant, avec plus de 38 kg par an. Dans l’Union européenne, la consommation moyenne par habitant est de 24 kg/an.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
La quasi-totalité des Français – 96 % – déclare consommer des volailles. 82 % en savourent même souvent, c’est-à-dire au minimum une fois par semaine.
Ils sont près de 1 sur 2 (49 %) à en consommer de deux à quatre fois par semaine, 28 % une fois par semaine et 5 % sont des fans absolus, puisqu’ils déclarent en déguster tous les jours ou presque.
(Source : Itavi d’après Agreste, douanes - 2024)
Les poulets restent les premières volailles du marché en France (à domicile + hors domicile), même si leur part est passée à 78,7 % en 2024 vs 79,8 % en 2023. Ils en effet connu une progression significative en 2022 en raison de la réduction drastique de l’offre sur les autres espèces, davantage touchées par l’influenza aviaire.
Les dindes maintiennent leur deuxième position (11,6 % des volailles consommées sur 2024). Le canard occupe la troisième marche du podium (8,2%), avec une progression de +36 % sur 12 mois.
La part des espèces moins représentées (pintades, cailles, pigeons) passe les 1 % pour atteindre les 1,53 % en 2024.
En perspective avec l’année 2019, dernière année de référence pré-Covid et avant la crise dévastatrice de l’influenza aviaire, ce sont les poulets seuls qui entraînent les volailles à la hausse. Leur consommation a augmenté de plus de +24,4 % en 5 ans.
(Source : Itavi d’après Agreste, Kantar Word Panel pour France Agrimer)
La Restauration Hors Domicile prend une place de plus en plus importante dans la consommation de volailles en France. Elle gagne progressivement du terrain sur la consommation à dom icile.
Selon l’Itavi, la part de la consommation à domicile s’élèverait à 63 % en 2024, pour une part de la RHD à 37 %. La RHD a gagné +8 pts en 3 ans et près de 30 points en moins de 10 ans.
En 2023 la répartition était de 65 % vs 35 % ; en 2022 de 67 % vs 33 % ; en 2021 de 71 % vs 29 %. En 2005, la répartition était encore de 92 % pour la consommation à domicile contre seulement 8 % en RHD. La RHD prend donc progressivement du poids. Une tendance qui s’est momentanément inversée en 2020 en raison des confinements liés au Covid.
(Source : ITAVI d’après Kantar WorldPanel pour France Agrimer)
La hausse des achats de volailles en magasins s’accélère grâce à leurs prix abordables. En 2024, ils sont en hausse de +5,4 % en volume vs 2023, après une hausse de de +1,8 % en 2023 vs 2022.
La diversité des volailles a largement été plébiscitée durant les fêtes de fin d’année, avec des petites espèces comme les pintades, cailles, pigeons, chapons de pintades ou canards qui ont connu un franc succès pour les repas festifs.
Sur 1 an, les achats des ménages sont à la hausse pour la majorité des espèces. L’augmentation est particulièrement marquée pour le canard, dont les ventes en magasin bondissent de +59 % en volume en 2024 en raison du retour de l’offre en rayons. Le poulet enregistre une hausse des achats de +3,5 %, la dinde est à +3,1 %.
(Source : enquête ANVOL/CSA 2024)
Parmi les 96 % consommateurs de volailles, le poulet figure sur la première marche des espèces choisies, sur une offre vaste et diversifiée de huit espèces proposées en France. Le poulet se démarque en effet des autres espèces, en emportant l’adhésion de 96 % des consommateurs de volailles, devant la dinde (62 %) le canard (47 %) et la pintade (25 %). Caille et coquelet arrivent en 5e position ex æquo (11 %), tandis que l’oie et le pigeon se partagent la 6e place (6 %).
[1] Production nationale + importations - exportations
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