À quelques semaines de Noël, la filière des volailles françaises est prête à répondre aux envies de repas de fêtes des Français ! En 2025, comme tous les ans, y compris au plus fort des crises d’influenza aviaire, les volailles festives seront bien présentes en fin d’année.
Chapon, mini-chapon, dinde, poularde, canard, pintade, canette, caille, pigeon… l’exceptionnelle diversité des espèces à laquelle est attachée la production française ainsi que l’éventail de ses modes de production (Label Rouge, Bio, AOP, standard, etc.) seront donc bel et bien représentés pour concocter de savoureux réveillons d’exception. La filière s’attend même à battre ses 7 millions de ventes enregistrées pour les fêtes 2024.
Il faut dire que les volailles connaissent un succès spectaculaire en France. En 2024, la volaille a même franchi une étape historique : elle est devenue la viande la plus consommée du pays, avec une moyenne de 31,6 kg par habitant sur l’année. La filière volaille de chair se distingue en effet par une croissance de sa consommation qui fait exception parmi les viandes. Entre 2013 et 2024, la consommation totale[1] de volailles a progressé en moyenne de +2,9 % par an, entraînée principalement par le poulet (+ 4,5 %).
Les chiffres confirment cette envolée en 2025, avec une hausse de la consommation nationale à +2,9 % sur 9 mois par rapport à la même période en 2024. Si la production française confirme sa reprise, à +1,5 % sur 9 mois 2025, et même +3,7 % pour le poulet, elle peine cependant à suivre la hausse continue de la demande. La consommation nationale de poulet est en hausse de +5,5 % sur 9 mois 2025 et plus d’1 poulet sur 2 ont été importés (51,4 % sur 9 mois).
Pour proposer une offre française couvrant toutes les demandes et toutes les envies, aussi bien pour le quotidien que pour l’exceptionnel, la filière s’est donc fixé pour objectif de construire 400 poulaillers d’ici 2030. Un projet qui doit être massivement soutenu, tant par les citoyens et riverains que par les Pouvoirs publics dans la simplification et l’accélération des procédures.
L’État a également son rôle à jouer dans la limitation des importations à bas coût, ne respectant ni les mêmes contraintes réglementaires ni les bonnes pratiques des éleveurs français, au détriment de la qualité que sont en droit d’attendre les consommateurs.
Lire le dossier de presse :
DP VolaillesFrancaises Actu NOVEMBRE Val[1] Source Itavi d’après SSP douanes – consommation apparente = production-exportations+importations
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