En Europe, 23 pays sont touchés par l’influenza aviaire. Entre août et début novembre, 236 foyers ont été détectés dans des élevages en Europe. En France, le niveau de risque d’influenza aviaire a été porté au niveau élevé depuis le 22 octobre 2025. Depuis août et en date du 12 novembre 2025 :
Sur le front de la faune sauvage, plus d’une centaine d'événements de mortalité avec des cas détectés depuis le 5 août. Les départements les plus concernés sont le Morbihan, les Hautes-Pyrénées, l’Aube, la Charente-Maritime et la Marne.

Des mesures de gestion strictes
Lorsqu’un foyer est détecté, des mesures sanitaires sont déployées afin de limiter la propagation du virus.
Dans les établissements infectés :
Dans les établissements proches des établissements infectés :
ANVOL est pleinement mobilisée face à ce nouvel épisode et suit la situation jour après jour avec les Pouvoirs publics et les interprofessions concernées. L’Interprofession a également demandé des réponses claires et rapides de la part de l’État sur les dispositifs d’accompagnement économique qui doivent être mis en place pour soutenir les éleveurs, les entreprises et les territoires déjà touchés ou menacés par l’épidémie en cours.
De plus, l’Interprofession a clairement rappelé l’obligation de respecter les mesures de biosécurité. Chaque maillon de la chaîne - de l’élevage à l’abattage, du transport à la transformation - doit veiller scrupuleusement à appliquer les protocoles en vigueur :
ANVOL se félicite d’avoir été entendue par l’État sur ses demandes d’accompagnement concernant la saison 2024-2025. Les Pouvoirs publics viennent en effet d’annoncer des aides aux éleveurs touchés par l’influenza aviaire la saison passée, à hauteur de 4 millions d’euros. L’Interprofession souligne cependant qu’elle attend toujours des réponses des autorités quant à ses demandes pour cette nouvelle saison 2025-2026 aussi bien pour les éleveurs que pour l’accouvage et es entreprises de l’aval. De plus, ANVOL appelle l’État à maintenir le financement de la vaccination à hauteur de 40 %.
Par ailleurs, ANVOL enjoint également les Pouvoirs publics à autoriser rapidement l’utilisation sur un même lot des deux vaccins existants aujourd’hui sur le marché contre l’influenza aviaire. Des études ont en effet prouvé que la coexistence des deux vaccins sur un même lot augmentait la protection des canards contre le virus.
Enfin, ANVOL a été entendue concernant l’obligation d’une troisième dose dans les zones de protection, c’est-à-dire dans un rayon de 3 kilomètres autour d’un foyer détecté, et fortement recommandée dans la zone de surveillance, soit dans un rayon de 10 km. L’Etat a en effet rendu obligatoire la semaine dernière la troisième dose dans tout le département de la Vendée, dans les zones de protection et de surveillance ainsi que dans la zone à risque supplémentaire dans les départements de la Loire-Atlantique (44), du Maine et Loire (49) et des Deux-Sèvres (79).

© ANVOL
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