Au moment où le Gouvernement annonce « Le grand réveil alimentaire », ANVOL, l’Interprofession des volailles de chair françaises, réaffirme son engagement pour la souveraineté alimentaire. Elle tient ainsi à rappeler son plan d’action, établi pour reconquérir les assiettes françaises, soutenir la diversité de la filière et répondre à l’ensemble des attentes du marché.
La filière volaille de chair appelle les Pouvoirs publics à appuyer ses initiatives pour accompagner la hausse continue de la demande et reconquérir 20 % des volumes importés, notamment par la construction de 400 poulaillers d’ici 2030. Elle interpelle l’État sur le rôle qu’il doit jouer dans la limitation des importations à bas coût, ne respectant ni les mêmes contraintes réglementaires ni les bonnes pratiques des éleveurs français, au détriment de la qualité que sont en droit d’attendre les consommateurs.
En effet, alors que la production française confirme sa reprise, à +1,5 % sur 9 mois 2025, et même +3,7 % pour le poulet, 1 poulet sur 2 reste importé (51,4 % sur 9 mois). Il faut dire la volaille connaît un succès spectaculaire, qui fait exception dans l’univers des viandes. Sa consommation totale a enregistré une hausse de +2,9 % par an entre 2013 et 2024, entraînée principalement par le poulet (+4,5 %), et l’augmentation se confirme en 2025[1]. Sur 9 mois, la consommation nationale de poulet est en hausse de +5,5 % cette année.
ANVOL appelle l’État à l’accompagner sur trois axes principaux, consistant à soutenir la dynamique de croissance de la filière et l’engament des professionnels :
ANVOL a chiffré à 450 millions d’euros par an les investissements nécessaires à la reconquête, dans un premier temps, de 20 % des volumes de poulets importés, c’est-à-dire 160 000 des 800 000 tonnes importées. Il s’agit de maintenir les outils de production de la filière en leur consacrant au total 2 milliards d’euros d’ici 2030 : 1 milliard d’euros pour le maillon de l’élevage et 1 milliard d’euros pour les maillons de l’amont, liés aux couvoirs, et de l’aval, liés à la transformation. Ces investissements doivent permettre de construire 400 nouveaux poulaillers sur 5 ans, soit 80 par an, et de créer deux nouveaux abattoirs ainsi que d’étendre les capacités d’accouvage et de nutrition animale nécessaires à la croissance de la production sur le sol français.
[1] Source Itavi d’après SSP douanes – consommation apparente = production-exportations+importations
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