La viande de volaille est plébiscitée par les consommateurs du monde entier. En 2017, elle est passée devant la viande de porc au titre de la viande la plus consommée au monde ! En France, les volailles figurent en 2e place des viandes les plus consommées (2018).
Le développement de la consommation des volailles n’est pas près de s’arrêter dans le monde : d’après l’OCDE, sa consommation devrait continuer de croître de 1,5 % par an jusqu’en 2027.
Avec 28,5 kg de volailles par an et par habitant, la viande de volaille se retrouve dans les assiettes des Français environ deux fois par semaine. Elle s’inscrit au cœur des nouvelles tendances alimentaires grâce notamment à ses qualités gustatives et nutritionnelles ainsi qu’à son accessibilité en matière de budget. Son intérêt est même officiellement reconnu par Santé publique France. L’agence préconise de privilégier la volaille dans ses recommandations relatives à l’alimentation.
(Source : OCDE / FAO)
La France compte un total de 14 000 élevages de volailles. Ancrée au cœur des territoires, la filière emploie environ 100 000 professionnels, dont environ 34 000 dans les élevages eux-mêmes.
On estime qu’un seul élevage génère environ 3 emplois locaux et un total d’environ 8 emplois en France.
La filière Volailles Françaises couvre un large éventail de métiers, répartis dans plus de 15 000 entreprises en France.
Les 15 000 entreprises de la filière françaises couvrent de nombreuses activités. Elles réunissent environ :
La France se place parmi les leaders européens de la production de volailles et se distingue par sa place de n°1 dans la production de canards.
Malgré un tassement de sa production entre les huit premiers mois de 2019 et ceux de 2020 (-0,5%), la France reste parmi les leaders des élevages de volailles en Europe. En 2019, la France a produit 1,76 million de tonnes de volailles, sur un total de 15,5 millions de tonnes dans l’Union européenne
(Source : Itavi / Eurostat et SSP, Mapama, Defra, Destatis, Istat)
En 2020, avec la crise de la Covid-19 et les difficultés liées à la restauration, la consommation totale de volaille est quasiment restée stable à 1,88 million de tonnes en France, contre environ 1,90 million en 2019 (+1,9 % vs 2018). La France conserve sa place de 3e pays consommateur de volaille en Europe, derrière le Royaume-Uni (2,23 millions de tonnes) et l’Allemagne (1,86 million de tonnes).
(Source : Itavi d’après Eurostat, SSP, Dofra, Mapama, Destatis, Istat)
En 5 ans, la consommation globale des volailles a progressé de +15% en volume, marquée par une très nette progression de la Restauration Hors Domicile. Une dynamique rompue en 2020 avec la fermeture des restaurants et les diverses mesures de restrictions. La consommation totale des volailles a ainsi diminué de -0,7 %, mais la consommation à domicile est en forte hausse : +9,3 % sur l’année.
Source : Itavi d’après, SSP, douanes et Kantar WP pour France Agrimer
Source : Itavi d’après, SSP, douanes et Kantar WP pour France Agrimer
Sur les 6 premiers mois de 2021, si la consommation globale des volailles (hors domicile et à domicile) est stable à +0,2% en volume, elle est marquée par la hausse des ventes de poulets. Leur consommation a progressé de +5,1% par rapport au 1er trimestre 2020. En revanche, la consommation des autres volailles a reculé : -5,6 % pour les dindes, -25,2 % pour les canards et -20,1 % pour les pintades.
Sur les 6 premiers mois de 2021, les poulets confirment leur place de volaille la plus consommée en France. Ils représentent en effet plus des trois quarts (77 %) des volailles consommées en France. Les dindes arrivent en deuxième position ; elles correspondent à 15 % des volailles vendues. Le canard occupe la 3e marche du podium avec environ 7 % des volailles vendues en France, devant la pintade (1 %) et les autres volailles (cailles, pigeons).
(Source : Itavi d’après SSP - 2021)
Les chiffres des achats des ménages confirment le succès des poulets auprès des consommateurs.
Les achats des ménages se sont majoritairement portés sur les découpes de poulets, qui ont progressé de + 16,5 % sur en 2020 vs 2019 en volume. Les découpes bio ont en particulier progressé de +13,4 % et les Label Rouge de +8,4 %.
Les achats d’élaborés de volailles ont également fortement augmenté (+10,3 %), tout comme les charcuteries de volailles (+9 ,8 %).
Les ménages ont également augmenté leurs achats de poulets entiers standards, de +7,5 % ainsi que bio (+9,5 %).
(ITAVI d’après Kantar Worldpanel)
Sur l’ensemble des volailles, les poulets sont les plus touchés par les importations. Au 1er semestre 2021, elles ont augmenté de près de 18 % par rapport à la même période de 2020 Au 1er semestre, 46 % des poulets consommés en France provenaient de pays étranger, contre 41 % en 2020. Le phénomène est moindre pour les dindes, dont 17 % sont importées, les canards (12 %), tandis que les pintades ne sont pas du tout concernées.
Les importations de poulets ont fortement augmenté ces 20 dernières années : elles n’étaient encore que de 25 % en 2000. L’objectif de la filière est aujourd’hui d’offrir aux consommateurs français du poulet pour toutes les occasions de consommation et de rependre des parts de marché sur l’importation.
En 2010, 25 % de la production de poulet français était exporté vers les pays du Proche et du Moyen-Orient. Cette offre spécifique ne concerne désormais que 8% de la production française de poulet, en raison notamment de la concurrence de pays comme le Brésil. Cette baisse a été provoquée par l’arrêt des restitutions aux exportations (compensation de la différence entre les prix communautaires et les prix mondiaux).
Le solde de la balance commerciale des Volailles Françaises, excédentaire auparavant, est ainsi devenu déficitaire en 2016.
Dans ce contexte, la filière Volaille Française s’est fixé pour objectif de diminuer ses importations. Il s’agit pour de proposer une offre adaptée à la demande française avec des volailles issues d’une production exemplaire en matière de qualité sanitaire, de bien-être animal et de maillage du territoire.
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